L'Assos' Bêche à Melle

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Mot-clé - Agriculture

Fil des billets

mercredi, 12 septembre 2012

Tous Cobayes ? Le nouveau film choc de Jean Paul Jaud : à voir dès le 26 septembre dans les salles

TOUS COBAYES? - Le troisième film de Jean-Paul Jaud dénonce les OGM et le NUCLÉAIRE : deux technologies irréversibles, non maîtrisées, anti démocratiques et que l’on nous impose à force d’opacité et de mensonges.

Sommes-nous tous des cobayes ? A vous de juger dans le prochain film de Jean-Paul Jaud TOUS COBAYES? qui sort le 26 septembre dans les salles.

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mardi, 11 septembre 2012

Rencontre avec les maraîchers : projet de partenariat

Cette réunion a lieu mardi 18 septembre 2012 à 20h à la maison des jeunes (62 rue du tapis vert) à MELLE.

jeudi, 5 juillet 2012

Le refus de la confiscation des semences agricoles

A Saint-André-sur-Sèvre, des agriculteurs sèment des semences anciennes pour affirmer qu’elles appartiennent aux paysans. C’est illégal et volontaire.

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lundi, 18 juin 2012

La récolte de pommes 2012 !

Benoît Piron est producteur et technicien en arboriculture fruitière biologique à la tête de l’EARL Les Vergers de pirouette à Saint-Pardoux. Il réagit aux propos tenus par certains de ses collègues arboriculteurs sur la récolte à venir et apportent quelques précisions.

Comment s’annonce la future production aux Vergers de Pirouette ?
Benoît Piron : « Concernant les pommes, il est vrai que l’année s’annonçait très pessimiste. À la sortie des fleurs, nous nous sommes aperçus à cause des aléas climatiques que bon nombre d’entre elles coulaient. Aujourd’hui mon regard est tout autre : certes nous avons de la perte mais soyons positifs et disons les choses telles qu’elles sont. Certaines variétés ont été touchées, notamment les clochards, juliet, braeburn, un peu golden ; mais beaucoup d’autres présentent à ce jour un bon potentiel comme gala, belchard, goldrush, crimson. Cela dit, je reconnais que certains producteurs sont plus touchés que d’autres mais en moyenne cette année, comptons plutôt 30 % de perte et non 60 % comme certains l’annoncent, ce n’est pas tout à fait la même chose ».

Et pourtant certains de vos collègues disent le contraire…
« Voilà maintenant 20 ans que je fais de l’arbo et je crois n’avoir jamais connu de bonne année. Pourtant nous produisons toujours des pommes, non ? Si la pomme ne marchait plus, nous aurions déjà arrêté de produire en Gâtine voir même en France ! »

On dit aussi qu’il y a eu une mauvaise pollinisation et que les abeilles ne sortaient pas…
« Effectivement, avec les intempéries et le froid, les insectes pollinisateurs comme les abeilles ont été retardés dans leur travail. Mais une nouvelle fois, soyons transparents sur nos méthodes de travail. Exerçant une petite activité apicole, je peux assurer que nos premières miellées sont équivalentes à celles de l’an dernier. On peut en conclure que nos abeilles ont bien travaillé ».

Pourquoi ne sont-elles pas allées sur vos pommiers ?
« Au risque d’en fâcher certains, mais pour être le plus sincère possible avec les consommateurs, il faut savoir qu’en année pluvieuse les risques de maladies et ravageurs sont très élevés. L’ensemble de nos interventions sanitaires ont été plus importantes, gênant ainsi l’appétence des fleurs pour les abeilles ».

Et en bio c’est différent ?
« Au contraire, comme les arboriculteurs bio n’ont pas le droit à certains produits de synthèse, ils ont dû multiplier leurs interventions, notamment les produits soufrés qui ont un effet répulsif sur les abeilles et bloque la germination des pollens dans le tube pollinique. De plus aujourd’hui dans le nouveau cahier des charges bio, de nouveaux produits comme les neurotoxiques sont autorisés sur nos cultures et sont très dangereux pour les abeilles et nos insectes pollinisateurs. Alors quand certains arbo bio sont surpris du mauvais fonctionnement de leurs abeilles, je préfère en rire, soyons logiques ! »

Le bio que vous nous décrivez n’est pas si bon que ça…
« En tant que producteurs bio, ça me fait terriblement mal de dire cela, mais la nouvelle réglementation bio sera à long terme plus dangereuse que celle du conventionnel. Nous n’avons aucuns reculs sur les nouveaux pesticides autorisés en bio. Chose certaine, contrairement aux produits chimiques du conventionnel qui ont des actions ciblées, ces pesticides utilisés en bio sont des « tues tout ». Quels que soient nos politiques, leur volonté est d’avoir 20 % de bio pour 2020 : objectifs du Grenelle de l’environnement. Ce bio a pour but d’alimenter restauration collective, GMS, divers magasins bio comme les Biocoop… Pour être certain de trouver du bio, il faudra probablement se tourner vers d’autres labels, comme biocohérence, demeter, etc., et trouver des producteurs locaux sincères avec une vraie éthique bio… »

Benoît PIRON

lundi, 4 juin 2012

Soirée film-débat le 8 juin 2012 ANNULEE !

IMPORTANT     IMPORTANT     IMPORTANT     IMPORTANT     IMPORTANT

Nous avions prévu de diffuser le film d'Ariane Doublet "La pluie et le beau temps", vendredi 8 juin prochain, au cinéma Le Méliès à Melle.

Malheureusement, cette projection ne peut se faire pour le moment, et nous mettons tout en œuvre pour la re-programmer ultérieurement.

Merci de votre compréhension !

jeudi, 10 mai 2012

Rencontre Alterfoncier

http://blogs.paysmellois.org/alterfoncier/public/blowup-images/page-t.png

Suite à l’acquisition par La Foncière Terre de Liens de 14ha de terre pour soutenir le projet Alterfoncier, le collectif Alterfoncier vous invite à venir visiter la ferme d’Etienne Gautreau et échanger des suites du projet :

Dimanche 13 mai à 10h
La Vacherie- St Léger de la Martinière

Programme :
- Retour du diagnostic agro-environnemental réalisé par le CIVAM
- Visite de la ferme
- Pique-nique (merci à chacun d'apporter son panier et de prévoir des bottes
pour se balader dans les champs)

Contact Terre de Liens Poitou-Charentes :
O5 45 67 79 46 ou pc@terredeliens.org

jeudi, 29 mars 2012

La mort est dans le pré

Source : Semaine pour les alternatives aux pesticides

Le 17 avril sur France 2 (autour de 22h), sera diffusé un documentaire poignant sur les agriculteurs malades des pesticides.

Réalisé par Eric Guéret, ce documentaire de 52 mn montre le « piège chimique » tendu aux agriculteurs et leurs difficultés à sortir d’un système verrouillé. Les agriculteurs tombent malades, victimes des pesticides qu'ils pulvérisent depuis 50 ans.

Mais des agriculteurs prenent la parole et brisent le silence pour la première fois. Reconnaissance professionnelle de leur maladie, remise en cause des pratiques agricoles, ils nous racontent leur parcours du combattant pour qu'éclate ce scandale sanitaire.

Extraits et interview du réalisateur et de la narratrice du film :

Extraits interviews la mort est dans le pre

Interview d'Eric Guéret, réalisateur du film sur le site de 20mn

Quelques images du film :

Ce documentaire a été projeté en avant-première le 23 mars à l'Hotel de ville de Paris, dans le cadre du Congrès "Pesticides et santé : quelles voies d'amélioration possibles ?".

N'hésitez pas à faire connaître la diffusion de ce film autour de vous ! Ce documentaire est à voir absolument !

mercredi, 1 février 2012

Benoît Piron forme des futurs arboriculteurs bios !

(Nouvelle République 01/02/2012)

Benoît Piron (à droite) et ses stagiaires en formation en arboriculture biologique.

A la demande d'Agrobio Poitou-Chatentes, BioSèvres a organisé une formation pour faire découvrir les bases de la démarche bio dans la production d'un verger, vendredi. Benoît Piron, technicien et consultant indépendant en arboriculture fruitière et spécialisé en bio intervient de plus en plus auprès des professionnels. Son exploitation à Saint-Pardoux « Les vergers de Pirouette » représente 7 hectares qui servent de support technique dans le but d'accroître les installations en arboriculture biologique. Pour cette formation, il a accueilli une dizaine de stagiaires venus des Deux-Sèvres et de la Vendée. Certains étaient intéressés pour développer, convertir ou créer leur activité bio. Benoît Piron est le seul sur la région à produire une grande variété de fruits biologiques portant le label « Biocohérence » (pommes, poires, prunes, abricots, cerises, pêches, nectarines, coings, figues, fraises, framboises et kiwis). Après une partie théorique le matin, les stagiaires ont ensuite découvert le milieu naturel et posé les questions sur leurs attentes pour avancer dans leur projet. Adhérent au réseau accueil paysan, Benoît Piron vend ses fruits dans les AMAP et à une dizaine de cantines scolaires.

Les Vergers de Pirouette situés au lieu-dit la Grande-Berthonnière à Saint-Pardoux sont ouverts à tous du lundi au dimanche de 14 h à 19 h et fermés les derniers dimanches de chaque mois.

La viande : à consommer avec modération !

Le Point.fr - Publié le 01/02/2012 à 08:06

Le Point.fr ouvre son espace Débattre à Laurent Chevallier, médecin consultant en nutrition, attaché au CHU de Montpellier.

Par le Dr Laurent Chevallier, consultant en nutrition et Claude Aubert, ingénieur agronome

Depuis 30 ans, la consommation de viande de boucherie diminue lentement avec une décélération encore plus nette en 2011 (- 2,7 %). En cause, les prix élevés et le pouvoir d'achat en baisse, mais aussi l'évolution des mentalités qui nous fait nous interroger : faut-il continuer à consommer beaucoup de viande ?

Inquiets, les acteurs de la filière viande s'emploient à démontrer que nous ne mangeons pas trop de viande. Ils sont dans leur rôle. Ce qui intrigue, c'est l'implication de scientifiques au discours réducteur pour tenter de convaincre que renoncer à la viande rouge nous vouerait très probablement - entre autres - à des carences en fer. Cela a été ainsi annoncé lors d'une réunion conjointe entre les académies d'agriculture et de médecine en décembre dernier, où des intervenants académiciens ont déployé un discours parfois approximatif avec des chiffres pas toujours exacts.

Faut-il rappeler que plusieurs publications scientifiques ont montré que, sauf régimes extrêmes, les végétariens ne sont pas carencés en fer, même si leurs réserves peuvent être plus faibles que celles des omnivores. La consommation de viande en petite quantité participe à un bon équilibre nutritionnel, mais elle n'est pas indispensable pour l'homme s'il prend notamment du poisson ou, comme dans certaines contrées du monde, des insectes et des larves. Par ailleurs, la consommation de viande, même s'il existe des morceaux maigres, entraîne globalement un apport en matières grasses dites saturées qui participent au développement des maladies cardiovasculaires et, en plus, concentrent des polluants, qui s'incrustent dans toutes les graisses animales telles que les polluants organiques persistants type dioxine, et ne sont pas sans effets sur la santé.

Le bifteck pollue plus que les lentilles

Il a été dit également que, contrairement aux conclusions de plusieurs études scientifiques, la viande rouge ne favorise pas le cancer du côlon, au niveau où elle est consommée en moyenne en France, c'est-à-dire l'équivalent de deux steaks par semaine. Soit, mais le consommateur moyen n'existe pas, et pour ceux qui en consomment deux fois plus, soit probablement plusieurs millions de personnes, le risque n'est plus à exclure. De plus, outre le colon, une récente étude évoque les risques d'apparition de cancer de la prostate en fonction du degré de consommation et de cuisson.

En matière d'environnement, la contre-offensive est aussi lancée. On explique que le bilan écologique des ruminants n'est pas mauvais, car les prairies qu'ils pâturent stockent du carbone, contribuent à la biodiversité et utilisent des espaces où l'herbe est seule capable de pousser. Sauf que les ruminants sont de plus en plus nourris avec de l'ensilage de maïs, des céréales et du tourteau de soja. On ne peut aussi que constater qu'il faut dix fois plus de surface pour produire un kilo de protéines sous forme de viande de boeuf que sous forme de haricots ou de lentilles. Et le bifteck que l'on met dans son assiette émet 10 à 20 fois plus de gaz à effet de serre qu'un plat de lentilles.

Il ne s'agit pas pour autant de renoncer à la viande, mais de poser certaines limites. La création d'une haute autorité de l'expertise scientifique - formellement indépendante - est plus que jamais nécessaire face aux discours approximatifs.

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jeudi, 19 janvier 2012

Film « Les déportés du libre échange » de MM Robin

Documentaire sur l'ALENA, l'Accord de libre échange nord Américain diffusé sur ARTE, le 4 février à 18 heures 50. C'est la première production de M2Rfilms!
Depuis l’entrée en vigueur de l’Accord de libre échange nord-américain (ALENA) en janvier 1994, trois millions de petits paysans ont rejoint les bidonvilles de Mexico ou tenté leur chance clandestinement de l’autre côté du Rio Grande. Auparavant autosuffisant d’un point de vue alimentaire, le Mexique importe aujourd’hui des Etats-Unis 40% de ses aliments. En janvier 2007, la flambée du prix de la tortilla de maïs, aliment de base de la population, a provoqué d'inédites émeutes de la faim. .
http://robin.blog.arte.tv/2012/01/12/bonne-annee-tous-sur-arte-le-4-fevrier-a-18-heures-50/

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