Emmanuel Giboulot, le viticulteur qui passe en correctionnelle pour avoir refusé un pesticide parle !
Cliquez ici pour soutenir Emmanuel Giboulot, un viticulteur qui refuse de traiter ses vignes par épandage de pesticides.
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lundi, 3 mars 2014
Par Caroline le lundi, 3 mars 2014, 21:49 - Les articles qui nous intéressent
Emmanuel Giboulot, le viticulteur qui passe en correctionnelle pour avoir refusé un pesticide parle !
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lundi, 18 juin 2012
Par Caroline le lundi, 18 juin 2012, 23:02 - Actualité de nos producteurs
Benoît Piron est producteur et technicien en arboriculture fruitière biologique à la tête de l’EARL Les Vergers de pirouette à Saint-Pardoux. Il réagit aux propos tenus par certains de ses collègues arboriculteurs sur la récolte à venir et apportent quelques précisions.
Comment
s’annonce la future production aux Vergers de Pirouette ?
Benoît Piron :
« Concernant les pommes, il est vrai que l’année s’annonçait très
pessimiste. À la sortie des fleurs, nous nous sommes aperçus à cause des
aléas climatiques que bon nombre d’entre elles coulaient. Aujourd’hui
mon regard est tout autre : certes nous avons de la perte mais soyons
positifs et disons les choses telles qu’elles sont. Certaines variétés
ont été touchées, notamment les clochards, juliet, braeburn, un peu
golden ; mais beaucoup d’autres présentent à ce jour un bon potentiel
comme gala, belchard, goldrush, crimson. Cela dit, je reconnais que
certains producteurs sont plus touchés que d’autres mais en moyenne
cette année, comptons plutôt 30 % de perte et non 60 % comme certains
l’annoncent, ce n’est pas tout à fait la même chose ».
Et pourtant
certains de vos collègues disent le contraire…
« Voilà maintenant 20 ans
que je fais de l’arbo et je crois n’avoir jamais connu de bonne année.
Pourtant nous produisons toujours des pommes, non ? Si la pomme ne
marchait plus, nous aurions déjà arrêté de produire en Gâtine voir même
en France ! »
On dit aussi qu’il y a eu une mauvaise pollinisation et
que les abeilles ne sortaient pas…
« Effectivement, avec les intempéries
et le froid, les insectes pollinisateurs comme les abeilles ont été
retardés dans leur travail. Mais une nouvelle fois, soyons transparents
sur nos méthodes de travail. Exerçant une petite activité apicole, je
peux assurer que nos premières miellées sont équivalentes à celles de
l’an dernier. On peut en conclure que nos abeilles ont bien travaillé ».
Pourquoi ne sont-elles pas allées sur vos pommiers ?
« Au risque
d’en fâcher certains, mais pour être le plus sincère possible avec les
consommateurs, il faut savoir qu’en année pluvieuse les risques de
maladies et ravageurs sont très élevés. L’ensemble de nos interventions
sanitaires ont été plus importantes, gênant ainsi l’appétence des fleurs
pour les abeilles ».
Et en bio c’est différent ?
« Au contraire, comme
les arboriculteurs bio n’ont pas le droit à certains produits de
synthèse, ils ont dû multiplier leurs interventions, notamment les
produits soufrés qui ont un effet répulsif sur les abeilles et bloque la
germination des pollens dans le tube pollinique. De plus aujourd’hui
dans le nouveau cahier des charges bio, de nouveaux produits comme les
neurotoxiques sont autorisés sur nos cultures et sont très dangereux
pour les abeilles et nos insectes pollinisateurs. Alors quand certains
arbo bio sont surpris du mauvais fonctionnement de leurs abeilles, je
préfère en rire, soyons logiques ! »
Le bio que vous nous décrivez n’est
pas si bon que ça…
« En tant que producteurs bio, ça me fait
terriblement mal de dire cela, mais la nouvelle réglementation bio sera à
long terme plus dangereuse que celle du conventionnel. Nous n’avons
aucuns reculs sur les nouveaux pesticides autorisés en bio. Chose
certaine, contrairement aux produits chimiques du conventionnel qui ont
des actions ciblées, ces pesticides utilisés en bio sont des « tues tout
». Quels que soient nos politiques, leur volonté est d’avoir 20 % de
bio pour 2020 : objectifs du Grenelle de l’environnement. Ce bio a pour
but d’alimenter restauration collective, GMS, divers magasins bio comme
les Biocoop… Pour être certain de trouver du bio, il faudra probablement
se tourner vers d’autres labels, comme biocohérence, demeter, etc., et
trouver des producteurs locaux sincères avec une vraie éthique bio… »
dimanche, 13 novembre 2011
Par L'assos' Bêche à Melle le dimanche, 13 novembre 2011, 23:02 - Les articles qui nous intéressent
«
Les antibiotiques : utilisés à tort, ils deviendront moins forts »...
C'est le nouveau slogan imaginé par l'Assurance maladie pour promouvoir
un usage raisonné des antibiotiques en santé humaine, en France. Un slogan qui aurait tout à fait pu inspirer l'étude de deux chercheurs américains, dont les résultats viennent de paraître dans la revue Plos One. Selon eux, les apiculteurs américains contribuent à « tuer avec gentillesse » leurs abeilles en leur administrant des antibiotiques en mode préventif. Les causes de la disparition à travers le monde de ces butineuses, d'un intérêt capital pour la survie de tout un écosystème, ont été passées en revue, des pesticides aux affections parasitaires (varroa) ou virales, en passant par les prédateurs (frelon asiatique) ou encore l'impact des activités humaines (transhumances apicoles). C'est avéré, il n'y a pas une seule cause à la disparition des abeilles mais bien plusieurs, et ces facteurs de déclenchement du « syndrome de disparition des colonies » (CCD pour Colony Collaps Disorder) varient selon la situation d'une zone du globe à l'autre. Les chercheurs progressent donc aujourd'hui sur les causes de la disparition des abeilles que l'on pourrait attribuer à des associations de facteurs facilitant potentiellement leur mortalité, selon un effet « cocktail ». D'après l'étude américaine publiée le 2 novembre 2011, un antibiotique – l'oxytétracycline – associé avec des acaricides utilisés dans les ruches pour protéger les abeilles du varroa, augmente leur fragilité et leur sensibilité à certains résidus de pesticides ou produits de traitement vétérinaire présents dans les ruches..... la suite sur le site de la France Agricole : http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/mortalite-des-abeilles-le-cocktail-antibiotiques-pesticides-incrimine-aux-usa-49862.html l'étude originale en anglais : http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0026796 |