On sème! 1er #Festival de l'écologie désirable à #Melle les 12 & 13 avril prochain : le programme en ligne ! blogs.paysmellois.org/lassosbecheame…
— L'Assos'BêcheàMelle (@AssosBecheMelle) 16 mars 2013
Mot-clé - Saisonnalité
samedi, 16 mars 2013
L'Assos' Bêche à Melle sur Twitter !
Par Caroline le samedi, 16 mars 2013, 23:07 - L'association au quotidien
Retrouvez tout le programme du Festival "On sème !"
Par Caroline le samedi, 16 mars 2013, 20:07 - L'association au quotidien
dimanche, 3 mars 2013
Le programme "On sème ! - 1er Festival de l'écologie désirable"
Par Caroline le dimanche, 3 mars 2013, 21:48 - L'association au quotidien
L'Assos' Bêche à Melle vous invite salle Jacques Prévert à MELLE pour
"On Sème ! - 1er Festival d'écologie désirable"
VENDREDI 12 AVRIL
à 19h Apéritif-dînatoire
avec
les produits de producteurs locaux et quelques interventions
surprises !
"À
table !" 15 pays, 15 caddies
exposition
photos de Peter Menzel sur le thème de l'alimentation à travers le
monde. A découvrir sur les 2 jours.
à 21h Spectacle théâtral
"La dictature du bien" de et par la Compagnie 3C Théâtre de Surgères.
(participation libre, au chapeau)
SAMEDI
13 AVRIL
à 12h Repas des P'tits Bonheurs
Pour
savourer un moment de rencontre, venez avec un plat que vous désirez
faire découvrir.
Pensez
à apporter vos couverts !
de 14h à 17h Atelier cuisine
Venez cuisiner les légumineuses, fabriquer des verrines poitevines et autres mets que nous dégusterons ensemble en soirée ! Sur inscription avant le 10 avril.
à 16h30 Courts-métrages Jeune Public au cinéma Le Méliès
Perdu ? Retrouvé !programme de films d'animation pour enfants.
à 18h45 Discussion autour des "modes de consommation"
"J'aimerais
manger bio, mais c'est trop cher..." "Je n'ai pas le temps,
je fais toutes mes courses au supermarché." "Je n'achète
que des légumes de saison !"...
Animée
par Philippe Desbrosses,
agriculteur, docteur en sciences de l'environnement.
à 21h Dîner
Clôturons
le festival en toute convivialité culinaire...
Sur
réservation au 05 49 07 27 35 avant le 10 avril. (participation
libre, au chapeau)
mercredi, 12 septembre 2012
L'assos' présente au forum des Associations à Melle !
Par Caroline le mercredi, 12 septembre 2012, 15:48 - L'association au quotidien
Retrouvez l'Assos' Bêche à Melle au Forum des associations le samedi 15 septembre prochain, à la salle Jacques Prévert à Melle.
Surprise : des adhérents vous proposerons une animation à l'espace dédié.
N'hésitez pas à venir nous rencontrer, échanger, discuter, ...
mardi, 3 juillet 2012
Goûtons un monde meilleur !
Par Caroline le mardi, 3 juillet 2012, 15:35 - Les articles qui nous intéressent
Téléchargez le guide "Goûtons un monde meilleur" !
... pour une alimentation respectueuse de la nature et des hommes.
lundi, 14 mai 2012
Les circuits courts alimentaires ne sont pas vertueux par nature
Par Caroline le lundi, 14 mai 2012, 09:15 - Les articles qui nous intéressent
Source : Localtis.info Publié le vendredi 11 mai 2012
© Mascimento / REA
Pour l'Ademe, les circuits courts de proximité présentent un potentiel important de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de réduction de la consommation d'énergie à condition de veiller au respect de la saisonnalité des produits et à l'optimisation de la logistique.
La vente de produits alimentaires en circuits courts de proximité n'a-t-elle que des effets positifs pour l'environnement ? A première vue, la question ne mérite même pas d'être posée tant la réponse semble évidente aux consommateurs. Dans un avis qu'elle vient de publier, l'Ademe apporte pourtant un jugement plus nuancé après avoir tenté de décortiquer le bilan environnemental de ces circuits de production et de commercialisation. Deux critères les caractérisent – la vente directe ou avec un intermédiaire et une distance généralement inférieure à 150 km entre le lieu de production et celui de consommation. Si l'image qui vient spontanément à l'esprit est celle de la vente directe à la ferme et sur les marchés, les circuits courts alimentaires recouvrent un large éventail de situations : points de vente collectifs et Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (Amap) qui fonctionnent sous forme de contrats entre producteurs et consommateurs qui s'engagent à acheter une partie de la production pendant une période donnée, vente en tournée, à domicile ou avec un point relais de livraison, sur le lieu de travail par exemple, restauration hors domicile, collective ou traditionnelle, faisant appel à des fournisseurs locaux. Sans oublier les commerces de proximité, la grande distribution (marque "petits producteurs") et la vente à distance (commandes groupées par internet, par exemple).
Des impacts environnementaux relocalisés
Difficile, vu cette grande diversité, d'affirmer que l'impact sur
l'environnement des circuits courts est meilleur ou moins bon que les
autres formes de commercialisation, prévient l'Ademe. Il faudrait
étudier l'ensemble du cycle de vie de l'aliment (production,
transformation, conditionnement, transport…), prendre en compte les
impacts énergétiques, climatiques, ou encore sur l'eau ou la
biodiversité mais peu d'études répondent à ce besoin. L'Ademe s'est donc
limitée à mettre en avant "certains bénéfices et points de vigilance"
des circuits courts. L'Agence voit comme principal point fort en matière
de production la "relocalisation des impacts". Sur le plan
environnemental, la localisation des productions sur les territoires de
consommation présente trois grands avantages : les productions
françaises sont soumises aux réglementations nationales et européennes
en vigueur, "parmi les plus exigeantes", ce qui n'est pas nécessairement
le cas de productions plus lointaines; le maintien d'une agriculture
périurbaine peut limiter l'étalement urbain et donc préserver la qualité
de sols souvent fertiles ; la recherche d'une certaine autonomie
alimentaire, en produisant localement pour répondre aux besoins,
sécurise les approvisionnements, l'économie locale et évite la
délocalisation des impacts.
La plupart des exploitations ayant recours aux circuits courts sont de
petite taille, proches de l'agriculture biologique ou labellisées bio.
Mais si elles consomment moins d'intrants, elles peuvent aussi s'avérer
moins productives qu'une exploitation intensive qui aura mieux optimisé
les intrants rapportés à la tonne de matière produite, souligne
toutefois l'Ademe. Autre point de vigilance : la saisonnalité des
produits. "Des aliments produits localement mais 'hors saison' sous
serre chauffée pourront consommer plus d'énergie et rejeter plus de gaz à
effet de serre que des produits importés de pays où ils sont cultivés
en plein air, même en incluant le transport", met en garde l'Agence.
Optimiser la logistique
L'Ademe appelle aussi à optimiser la logistique. "Si dans le cadre
des circuits courts les produits parcourent une distance plus faible,
les consommations d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre ne
sont pas pour autant systématiquement plus faibles, prévient-elle.
Ramenées au kilogramme de produit transporté, elles peuvent parfois même
être plus élevées". Selon ses calculs, les émissions par kilomètre
parcouru et par tonne transportée sont environ 10 fois plus faibles pour
un poids lourd de 32 tonnes et 100 fois plus faibles pour un cargo
transocéanique que pour une camionnette de moins de 3,5 tonnes car ils
permettent de parcourir de plus grandes distances à impact gaz à effet
de serre équivalent. Ces impacts énergétiques et en termes d'effet de
serre de l'alimentation sont également fortement liés au déplacement du
consommateur pour acquérir les produits : dans le cas de la vente
directe, celui-ci peut en effet être amené à se déplacer davantage si
les points de distribution sont dispersés. Il faut donc veiller à les
organiser au plus du consommateur, voire à les regrouper, recommande
l'Ademe qui insiste sur l'importance de la logistique (adéquation moyen
de transport/volume transporté, optimisation du circuit de livraison,
remplissage du camion…) pour la performance des circuits courts.
Enfin, l'Ademe leur trouve deux autres qualités : la réduction des
déchets de conditionnement - dans la plupart des circuits courts, les
produits bruts sont peu ou pas emballés et les conditionnements liés au
transport souvent réemployés – et un moindre recours aux procédés de
conservation, fortement consommateurs d'énergie et émetteurs de gaz à
effet de serre dans le cas des fluides frigorigènes.
Anne Lenormand
page 3 de 3 - billets suivants »