L'Assos' Bêche à Melle

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Mot-clé - Bio

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dimanche, 20 novembre 2011

Conférence "Agriculture, environnement et santé"

Terre de Sciences vous invite à la prochaine conférence, le 23 novembre 2011 à 20 h 30, à l'espace Alizé MAIF à Niort, sur le thème "Agriculture, environnement et santé".
 

Biodiversité et agriculture ont toujours été intimement liées. Pourtant, le développement d’une agriculture productiviste à partir du milieu du XXe siècle s’est fait au détriment de l’environnement, des agriculteurs et de la qualité des productions alimentaires.

 

Philippe DESBROSSES
Agriculteur, docteur en Environnement, fondateur-animateur depuis 1973 des principales organisations nationales et internationales d’Agriculture Biologique et écrivain, Philippe Desbrosses est un des pionniers de l’agriculture biologique en Europe. Il fut à l’origine de la création de la plupart des mouvements de l’officialisation de
l’agriculture biologique. Il est Directeur général de la Ferme de Sainte Marthe et Président de l’association Intelligence Verte.


Serge ORRU
Entrepreneur et entreprenant, Serge Orru est un homme qui aime les défis, les métissages et les rencontres. Depuis près de vingt ans, son credo est de faire se renouer le lien entre l’humain et son environnement et d’allier culture et nature. Aujourd’hui, engagé dans de nombreux organismes, il est notamment directeur Général du WWF France depuis le 1er juillet 2006.

dimanche, 13 novembre 2011

Rapport de l'EFSA sur les résidus alimentaires de pesticides

L’EFSA vient de publier son nouveau rapport annuel sur la présence de pesticides dans les aliments, basé sur des données de 2009. Ce rapport est construit à partir des rapports fournis par les États membres.

Bio-non bio : Comme le format très détaillé du rapport de l’EFSA le permet dorénavant il a semblé intéressant à Générations Futures de présenter les chiffres concernant les aliments issus de l’agriculture biologiques indépendamment de ceux concernant les aliments issus de l’agriculture intensive.

Une bonne nouvelle. Les contaminations de fruits et légumes bio sont extrêmement rares : seuls 2% des échantillons bios analysés par la France contenaient des traces de pesticides, sans que jamais les Limites Maximales en Résidus ne soient dépassées (ces rares traces peuvent être dues à des contaminations croisées ou à des pratiques inadaptées). Les contrôles sévères pratiqués en agriculture bio portent donc leurs fruits. En comparaison, ce sont 37.74% des fruits et légumes issus de l’agriculture intensive analysés en 2009 qui contenaient des résidus de pesticides (chiffre stable par rapport à celui de 38.1% de 2008), dont plus de 3.1% à des quantités supérieurs aux LMR (3.8% en 2008) ! En moyenne, les consommateurs ont donc plus de 18 fois plus de risque de trouver un résidu de pesticide dans un aliment issus de l’agriculture intensive que dans un aliment bio !

la suite sur :
http://generations-futures.blogspot.com/2011/11/residus-de-pesticides-dans-les-aliments.html

jeudi, 15 septembre 2011

Pommes bio et... pommes bio !

Voici un article que nous souhaitons vous faire partager...

Pirouette septembre 2011

lundi, 18 juillet 2011

Chantier patates au jardin aux coccinelles

Comme prévu lors de notre dernière réunion mensuelle, un ramassage de patates est prévu au jardin des coccinelles : il faudrait être une dizaine de personnes avec un pique-nique partagé. Pour des raisons de conservation, les dates les plus propices seraient soit le mercredi 3 août soit le vendredi 5 août, nous proposons aussi le samedi 6 si trop peu de gens sont disponibles le mercredi ou le vendredi.

En savoir plus, contacter Sylvie ou l'association !

jeudi, 5 mai 2011

Achat collectif de 14 hectares de terres agricoles

Le collectif Alterfoncier s'est constitué en Sud Deux-Sèvres en vue de l'achat collectif de 14 hectares de terres agricoles situées à St Vincent la Châtre, afind'y permettre l'installation de projets agricoles respectueux de l'environnement. Cette action est menée avec le mouvement Terre de Liens, qui agit depuis plusieurs années pour l'accès à la terre et accompagne des projets d'installation.

L'Assos' Bêche à Melle soutient cette initiative impulsée par Étienne Gautreau, éleveur bovin en conversion bio et producteur partenaire de l'association. Cette action devrait en effet contribuer à l'implantation durable sur le territoire de projets en agriculture biologique.

Pour mieux connaître ce projet, retrouvez toutes les informations sur http://blogs.paysmellois.org/alterfoncier

samedi, 30 avril 2011

La ronde des logos

Benoît Piron est arboriculteur bio en Deux-Sèvres (http://monsite.orange.fr/vergersdepirouette). Il est l'un des paysans avec lesquels notre groupe de consom'acteurs du Mellois a souhaité collaborer. Ainsi chaque année nous pouvons savourer ses délicieux fruits et jus de fruit en toute confiance (pommes, fraises, framboises ...).

Face à la multiplication des labels bio, Benoît Piron a rédigé cet article, en ligne sur le site www.reseau-fermier.com

La ronde des logos

Bio, non bio, vrai bio, faux bio, aujourd'hui l'agriculture biologique est devenue tellement un phénomène de mode que l'on ne sait même plus quels produits nous assurent une alimentation saine. Tout le monde cherche le profit et qu'importe la méthode, pourvue que celle-ci rapporte de l'argent. Par ce courrier je vais tenter d'aider nos consommateurs à mieux comprendre ce « bio » que l'on construit en masse et que l'on veut absolument voir sur toutes nos tables en vous racontant mon histoire. C'est en tant que producteur mais aussi comme technicien arbo, que je vais essayer de vous éclairer en vous parlant des fruits bio que l'on trouvera bientôt et de plus en plus dans nos assiettes. Installé depuis 2003 en Arboriculteur Biologique sur un verger déjà en bio depuis plus de 10 ans, seul producteur de fruits bio de la région, j'avais le sentiment d'être au départ un peu « l'unique » et l'écolo que tous les arboriculteurs regardaient en rigolant. Bref, avec le temps et à ce jour, ces derniers reconvertissent une partie de leur verger en bio ou plantent de nouveaux vergers. Jusque là rien à dire, et je me suis même trouvé satisfait que d'autres arbo prennent conscience de nos systèmes de production ; c'était pour moi la clef de la réussite : un message enfin compris. Erreur ou naïveté de ma part ; ces arboriculteurs convertis en partie n'ont que faire de la bio, seule la niche commerciale les intéressent. Pour cela, ils se regroupent auprès de centres techniques de productions et plantent des hectares de vergers bio intensifs. Ces vergers bio comptent entre 2000 et 3000 arbres par hectare dans le but d'obtenir des rendements 3 fois plus élevés (60T/Ha) qu'un verger bio traditionnel (20T/Ha), ceci est le symbole même de la spéculation et du business financier. Qu'importe la bio et son éthique, le principal est de faire du bio à n'importe quel prix, quelques soit les méthodes employées. Ces vergers subiront 60 à 80 interventions phytosanitaires (autorisés au cahier des charges bio), soit en moyenne 2 traitements par semaine. Sachez également que malgré leur autorisation, de nombreux produits sont nocifs pour la santé humaine et font mourir un grand nombre d'auxiliaires utiles aux cultures ; heureusement que la roténone vient d'être retirée ! Il est évident qu'en densifiant les populations, les arbres seront plus sensibles aux facteurs extérieurs et comme la production de fruits est très technique, ces traitements sont quasi obligatoires. Ma question est alors la suivante : avec de telles méthodes et de telle autorisation, l'arboriculture bio sera-t-elle plus dangereuse pour l'homme et notre environnement que la production fruitière intégrée qui utilise des insecticides spécifiques (acaricides, aphicides?) et avec un cahier des charges relativement homogène entre tous les pays, contrairement à celui de la bio ? Ainsi, vous verrez donc des vergers palissés avec de grands poteaux, des filets nylon au dessus des pommiers pour lutter contre la grêle, des systèmes s'arrosage très performant et intempestifs comme dans les vergers du conventionnels. Mais je ne jette pas la pierre à ces producteurs qui sont aujourd'hui dans une crise arboricole très grave et que cette opportunité au bio est un bel échappatoire. On leur tend la perche alors ne les accusons pas de s'engouffrer dans la brèche. Où allons-nous ? Quel est ce bio « chimique » que l'on construit ? Est-ce vraiment cela la bio que l'on souhaite ? Production intensive, diminution de nos ressources en eau, etc. Avons-nous perdu notre éthique et nos convictions de l'agriculture biologique.
Pour cela, je suis satisfait que la FNAB, nous est sortie depuis le 1er juillet un nouveau logo bio : « Bio Cohérence ». Sans cette nouvelle appellation, je pense que je ne serais pas resté en AB et me serais orienté vers la « Biodynamie » afin de me différencier de ces arboriculteurs bios intensifs. « Demeter » était pour moi, une des solutions. Maintenant ce logo est tout nouveau, il faut le laisser prendre ses marques et j'espère qu'il nous aidera (les vrais arbo bio) à nous défendre et surtout à garder notre image, notre philosophie et notre éthique. Mon seul regret est juste celui de devoir une nouvelle fois se justifier en payant pour simplement dire « je suis plus bio que le bio ». Les consommateurs vont encore une nouvelle fois être perdus avec ce nouveau label, mais comprenez bien que je ne peux pas vendre mes fruits sous la même étiquette que ces producteurs bio intensifs. Nous n'avons d'une part pas du tout les mêmes fruits mais n'avons surtout pas la même approche de l'agriculture biologique. Il fallait absolument se démarquer et je remercie la FNAB de nous aider dans cette démarche?.

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