C’est en 1858 que la découverte de vestiges archéologiques est mentionnée dans un Mémoire de la Société des Deux-Sèvres. Les premières fouilles semblent intervenir 25 ans plus tard. On découvre alors un bâtiment interprété comme étant un temple. Puis, dans le même secteur, une autre fouille met en évidence la présence d’un bâtiment long de 78 m de longueur sur 9 m de largeur qui pourrait être un portique.

Par la suite, le notaire de Rom, Jean-Théophile Blumereau, effectue d’autres fouilles à la fin du XIXe siècle. Il dégage un bâtiment de 2500 m² qu’il interprète comme une domus avec bains, mais qui pourrait être, selon A. Bouet, un ensemble thermal public avec palestre. Il reçoit à cette occasion les conseils et la visite du Révérend Père de la Croix, sommité locale dans le domaine de l’archéologie. Dans le puits du bâtiment, une tablette en plomb portant un texte en langue gauloise et en caractères grecs est exhumée. Cet objet, conservé au musée des Antiquité Nationales, a fait l’objet de plusieurs transcriptions différentes.

Dans les années 1930 sont menées des fouilles erratiques qui aboutissent en particulier à la découverte d’une dalle de pierre portant sur le côté l’inscription : VMVS SCAMNVM (conservée au musée Sainte-Croix de Poitiers).

A partir de 1983 plusieurs sauvetages sont menés dans le bourg et sa périphérie. Diverses installations romaines sont alors identifiées, ainsi qu’une partie de la nécropole médiévale de l’époque mérovingienne.

A partir de 1993, un programme de recherches est alors conduit, sous la direction de Nadine Dieudonné-Glad (chantier école de l’Université de Poitiers), sur une parcelle appelée « La Petite Ouche ». Un îlot de l’agglomération antique, abritant des activités artisanales, y est mis au jour.

Enfin, depuis 2002, une nouvelle fouille programmée, toujours menée par Nadine Dieudonné-Glad puis par Ludovic Malécot, est menée sur un autre îlot de l’agglomération, sur une parcelle dénommée « Le Parc », mettant en évidence une partie d’un quartier artisanal.

Le Parc