On s’interroge sur l’orthographe de ce nom. Au fil des
années il s’est écrit Pé ; Pée ; Payx ; Paix.
Sur une signalisation routière, à partir
de la route quittant Prahecq pour Aiffres, près de la zone dite de la Fiée des Lois (Carte
d’Etat-Major N° 1528 E), on trouve « La Prairie de la Paix », qui la situe et lui donne son
orthographe moderne.
De quoi s’agit-il ? D’un puits artésien.
Les souvenirs d’enfance de Suzanne nous apprennent qu’en
période de fortes eaux, elle pouvait « sauter » à 3 ou 4 mètres de haut, comme un
geyser. L’eau se répandait sur le pré, et rejoignait la Guirande. Une observation
effectuée en 1977 lui donne un débit de 11 m3 par seconde au plus fort du phénomène.
Maintenant, ce n'est plus pareil, cela ne se produit plus. Les
pompages d'eau pour la vie courante, par les entreprises, la mise en
bouteilles pour la Fiée des lois, les arrosages agricoles...tout ça
contribue à sa disparition.
On dit aussi qu'on y trouvait des anguilles, qui
faisaient, une fois pêchées et grillées, le régal des marchands et des
visiteurs aux foires de Prahecq. En fait, les anguilles provenaient
plutôt de la Guirande et sans doute aussi de l'étang du Clan de La
Chaume.