mais aussi de l’échange d’informations en tous genres, entre deux claquements de battoir sur le linge. Celui-ci était mouillé, savonné et frotté sur la planche à demi enfoncée dans l’eau devant le « geneuillon » (prononcer « jh’neuillon »).

    C’était le Palais des courants d’air, puisqu’il était ouvert de tous côtés, mais quand même  abrité par un toit et souvent en contrebas du chemin. On y arrivait par un petit sentier en pente où on roulait la brouette. Il fallait la remonter en fin de travail, aloudie par le linge mouillé, le dos « moulu » par la position penchée sur la planche et les mains rougies par le contact de l’eau…

(Récit des dames de la Maison de Retraite de Mougon)