Cette
étude (1) a été réalisée pendant deux ans, sur 200 rats nourris au
maïs transgénique, ce que les études officielles ne font jamais puisque
les études requises pour évaluer les OGM sont beaucoup plus courtes.
La très sérieuse revue américaine "Food and Chemical Toxicology" vient
de publier une étude choc du chercheur Gilles-Eric Séralini Professeur
de biologie moléculaire à l'Université de Caen. Cette étude est une
première : réalisée pendant deux ans, sur 200 rats nourris au maïs
transgénique, ce que les études officielles ne font jamais puisque les
études requises pour évaluer les OGM sont beaucoup plus courtes.
Mot-clé - Pesticides
jeudi, 20 septembre 2012
Une nouvelle étude de Gilles Eric Seralini montre un risque accru de cancers chez les rats alimentés aux OGM
Par Caroline le jeudi, 20 septembre 2012, 10:20 - Les articles qui nous intéressent
mardi, 14 août 2012
L’inquiétant effet cocktail des pesticides sur nos cellules - "Le Monde"
Par Caroline le mardi, 14 août 2012, 14:57 - Les articles qui nous intéressent
Ingérés ensemble, certains produits chimiques deviennent extrêmement nocifs pour la santé
Manger cinq fruits et légumes par jour est bon pour la santé. Ce qui
l’est moins, c’est le «cocktail»de pesticides ingéré par la même
occasion: le mélange de ces substances chimiques peut démultiplier leurs
effets toxiques dans des proportions aussi surprenantes
qu’inquiétantes, selon les résultats d’une étude préliminaire publiée,
vendredi 3 août, dans la revue scientifique PloSOne.
mardi, 19 juin 2012
Pan Europe publie un guide pour mieux consommer 'Halte aux perturbateurs endocriniens dans les assiettes !'
Par Caroline le mardi, 19 juin 2012, 10:33 - Les articles qui nous intéressent
Les
laitues, les tomates, les concombres et les pommes sont les aliments
avec en moyenne les taux de pesticides perturbateurs endocriniens les
plus élevés. Les consommateurs européens pourraient être exposés à 30
résidus de pesticides différents avec des risques d’effets secondaires.
Voici ce que révèle une enquête menée par l’ONG PAN‐Europe, dont
Générations Futures est administrateur, sur la base des données du
rapport annuel de l’Agence de Sécurité Alimentaire Européenne (EFSA).
C’est pourquoi Pan Europe en collaboration avec PAN Germany et Global
2000 a mis en place un guide pour les consommateurs intitulé « Halte à
la perturbation dans les assiettes » . Téléchargeable ici :
http://www.disruptingfood.info/files/PANE_-_2012_-_Consumer_guide_EDC_-_FR.pdf
lundi, 18 juin 2012
La récolte de pommes 2012 !
Par Caroline le lundi, 18 juin 2012, 23:02 - Actualité de nos producteurs
Benoît Piron est producteur et technicien en arboriculture fruitière biologique à la tête de l’EARL Les Vergers de pirouette à Saint-Pardoux. Il réagit aux propos tenus par certains de ses collègues arboriculteurs sur la récolte à venir et apportent quelques précisions.
Comment
s’annonce la future production aux Vergers de Pirouette ?
Benoît Piron :
« Concernant les pommes, il est vrai que l’année s’annonçait très
pessimiste. À la sortie des fleurs, nous nous sommes aperçus à cause des
aléas climatiques que bon nombre d’entre elles coulaient. Aujourd’hui
mon regard est tout autre : certes nous avons de la perte mais soyons
positifs et disons les choses telles qu’elles sont. Certaines variétés
ont été touchées, notamment les clochards, juliet, braeburn, un peu
golden ; mais beaucoup d’autres présentent à ce jour un bon potentiel
comme gala, belchard, goldrush, crimson. Cela dit, je reconnais que
certains producteurs sont plus touchés que d’autres mais en moyenne
cette année, comptons plutôt 30 % de perte et non 60 % comme certains
l’annoncent, ce n’est pas tout à fait la même chose ».
Et pourtant
certains de vos collègues disent le contraire…
« Voilà maintenant 20 ans
que je fais de l’arbo et je crois n’avoir jamais connu de bonne année.
Pourtant nous produisons toujours des pommes, non ? Si la pomme ne
marchait plus, nous aurions déjà arrêté de produire en Gâtine voir même
en France ! »
On dit aussi qu’il y a eu une mauvaise pollinisation et
que les abeilles ne sortaient pas…
« Effectivement, avec les intempéries
et le froid, les insectes pollinisateurs comme les abeilles ont été
retardés dans leur travail. Mais une nouvelle fois, soyons transparents
sur nos méthodes de travail. Exerçant une petite activité apicole, je
peux assurer que nos premières miellées sont équivalentes à celles de
l’an dernier. On peut en conclure que nos abeilles ont bien travaillé ».
Pourquoi ne sont-elles pas allées sur vos pommiers ?
« Au risque
d’en fâcher certains, mais pour être le plus sincère possible avec les
consommateurs, il faut savoir qu’en année pluvieuse les risques de
maladies et ravageurs sont très élevés. L’ensemble de nos interventions
sanitaires ont été plus importantes, gênant ainsi l’appétence des fleurs
pour les abeilles ».
Et en bio c’est différent ?
« Au contraire, comme
les arboriculteurs bio n’ont pas le droit à certains produits de
synthèse, ils ont dû multiplier leurs interventions, notamment les
produits soufrés qui ont un effet répulsif sur les abeilles et bloque la
germination des pollens dans le tube pollinique. De plus aujourd’hui
dans le nouveau cahier des charges bio, de nouveaux produits comme les
neurotoxiques sont autorisés sur nos cultures et sont très dangereux
pour les abeilles et nos insectes pollinisateurs. Alors quand certains
arbo bio sont surpris du mauvais fonctionnement de leurs abeilles, je
préfère en rire, soyons logiques ! »
Le bio que vous nous décrivez n’est
pas si bon que ça…
« En tant que producteurs bio, ça me fait
terriblement mal de dire cela, mais la nouvelle réglementation bio sera à
long terme plus dangereuse que celle du conventionnel. Nous n’avons
aucuns reculs sur les nouveaux pesticides autorisés en bio. Chose
certaine, contrairement aux produits chimiques du conventionnel qui ont
des actions ciblées, ces pesticides utilisés en bio sont des « tues tout
». Quels que soient nos politiques, leur volonté est d’avoir 20 % de
bio pour 2020 : objectifs du Grenelle de l’environnement. Ce bio a pour
but d’alimenter restauration collective, GMS, divers magasins bio comme
les Biocoop… Pour être certain de trouver du bio, il faudra probablement
se tourner vers d’autres labels, comme biocohérence, demeter, etc., et
trouver des producteurs locaux sincères avec une vraie éthique bio… »
lundi, 11 juin 2012
Conférence "Manger autrement : pourquoi ? Comment ?"
Par Caroline le lundi, 11 juin 2012, 23:01 - Nos voisins font des trucs bien !
Proposé par le Conseil Général des Deux-Sèvres - Terre de Sciences
Pourquoi santé et alimentation sont-elles indissociables ? Et comment manger autrement, plus sain pour soi et pour l'environnement ? Se nourrir mieux impose non seulement d'envisager l'alimentation de façon qualitative en mettant en adéquation nos besoins physiologiques essentiels et la santé de la planète mais aussi de changer nos modes de consommation, de devenir consomm'acteurs.
mardi, 3 avril 2012
Le Groupe Léa Nature lance une campagne d'alerte sur la toxicité des pesticides dans l'alimentation
Par Caroline le mardi, 3 avril 2012, 09:40 - Les articles qui nous intéressent
Source : bioaddict.fr
Le Groupe Léa Nature via sa marque "Jardin Bio" lance une campagne de sensibilisation " Pesticides ? Nos enfants n'en ont pas besoin pour bien pousser ! " afin d'alerter les candidats aux élections présidentielles sur la toxicité de ces produits et la nécessité de développer l'agriculture bio.
Un enfant est exposé aux pesticides bien en avant sa naissance.
L'alimentation de la maman intervient, en effet, déjà in utero, dans le
développement embryonnaire.
Ainsi, selon une étude menée par le Dr
Maria José Lopez (Université de Grenade) le placenta contient en
moyenne 8 substances polluantes chimiques différentes, et jusqu'à 15
chez certaines patientes*.
Chez 100% des 308 femmes enceintes
espagnoles entrant dans son étude, ayant ensuite donné naissance à des
enfants en bonne santé entre 2000 et 2002, le Dr Lopez a trouvé au
moins un type de pesticide dans le placenta. Et parmi les plus
fréquents le 1,1-dichloro-2,2 bis (p-chlorophényl)-éthylène (DDE) à
92.7%, le lindane à 74,8% et l'endosulfan-diol à 62.1%.
Selon Maria José Lopez, "on ne connaît pas réellement les conséquences d'une exposition aux pesticides et perturbateurs du système endocrinien chez les enfants, mais on peut prédire qu'ils sont susceptibles de provoquer de sérieux effets puisque l'exposition du placenta se produit à des moments clés du développement embryonnaire".
La France premier pays utilisateur de pesticides
En dépit des recommandations du Grenelle de l'environnement , qui prévoit de réduire de 50% l'usage des pesticides, de retirer du marché les pesticides les plus dangereux et d'augmenter la Surface Agricole Utile (SAU) en bio, la France demeure aujourd'hui le premier pays européen utilisateur de pesticides.
Pourtant, pour le Président Fondateur de Léa Nature, Charles Kloboukoff , " les pesticides ce n'est pas une fatalité ". Il considère en effet qu' " une alternative est possible, qui passe par un engagement politique en faveur d'une agriculture respectueuse et d'une alimentation saine dénuée de pesticides ".
Le groupe demande donc aux candidats à l'élection présidentielle de " prendre en considération ce problème majeur de santé publique en accentuant l'effort de promotion et de mise en oeuvre d'une agriculture de haute qualité environnementale en collaboration avec l'ensemble du monde agricole afin de réconcilier l'homme et sa santé avec l'environnement ".
*" Maternal-child exposure via the placenta to environmental chemical substances with hormonal activity ", M. Lopez Espinosa, université de Grenade, Espagne, 2007.
**92 substances actives pesticides sont classées cancérigènes possibles ou probables par l'UE ou l'Agence de Protection de l'Environnement des États-Unis (US-EPA) - IEW/MDRGF 2004.
Christina Vieira
jeudi, 29 mars 2012
La mort est dans le pré
Par Caroline le jeudi, 29 mars 2012, 20:35 - Les articles qui nous intéressent
Source : Semaine pour les alternatives aux pesticides
Le 17 avril sur France 2 (autour de 22h), sera diffusé un documentaire poignant sur les agriculteurs malades des pesticides.
Réalisé par Eric Guéret, ce documentaire de 52 mn montre le « piège chimique » tendu aux agriculteurs et leurs difficultés à sortir d’un système verrouillé. Les agriculteurs tombent malades, victimes des pesticides qu'ils pulvérisent depuis 50 ans.
Mais des agriculteurs prenent la parole et brisent le silence pour la première fois. Reconnaissance professionnelle de leur maladie, remise en cause des pratiques agricoles, ils nous racontent leur parcours du combattant pour qu'éclate ce scandale sanitaire.
Extraits et interview du réalisateur et de la narratrice du film :
Interview d'Eric Guéret, réalisateur du film sur le site de 20mn
Quelques images du film :
Ce documentaire a été projeté en avant-première le 23 mars à l'Hotel de ville de Paris, dans le cadre du Congrès "Pesticides et santé : quelles voies d'amélioration possibles ?".
N'hésitez pas à faire connaître la diffusion de ce film autour de vous ! Ce documentaire est à voir absolument !
jeudi, 19 janvier 2012
Nouvelle étude de l'équipe de G E Seralini : le Round Up ® montre des effets perturbateurs endocriniens à faible dose !
Par Caroline le jeudi, 19 janvier 2012, 21:43 - Les articles qui nous intéressent
En
plus d'induire des nécroses et l'apoptose sur des cellules
testiculaires de rats à des doses comprises entre 50 et 10000 ppm,
l'équipe caennaise montre dans cette nouvelle étude in vitro des effets
de perturbation endocrinienne à des doses aussi faibles de glyphosate et
de Round Up que 1 ppm ( partie par million, soit 1 mg/kg). De telles
doses sont retrouvées dans les urines d'agriculteurs. La publication
souligne qu'une perturbation hormonale des cellules testiculaires
pourrait induire des perturbations de la reproduction et du nombre de
spermatozoïdes.
Pour en savoir plus :
Référence: Clair, É., et al. A glyphosate-based herbicide induces
necrosis and apoptosis in mature rat testicular cells in vitro, and
testosterone decrease at lower levels. Toxicol. in Vitro (2012),
doi:10.1016/j.tiv.2011.12.009
Abstract gratuit et achat de l'étude complète à :
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0887233311003341
dimanche, 13 novembre 2011
Le cocktail antibiotiques-pesticides incriminé aux USA dans les mortalités d'abeilles
Par L'assos' Bêche à Melle le dimanche, 13 novembre 2011, 23:02 - Les articles qui nous intéressent
«
Les antibiotiques : utilisés à tort, ils deviendront moins forts »...
C'est le nouveau slogan imaginé par l'Assurance maladie pour promouvoir
un usage raisonné des antibiotiques en santé humaine, en France. Un slogan qui aurait tout à fait pu inspirer l'étude de deux chercheurs américains, dont les résultats viennent de paraître dans la revue Plos One. Selon eux, les apiculteurs américains contribuent à « tuer avec gentillesse » leurs abeilles en leur administrant des antibiotiques en mode préventif. Les causes de la disparition à travers le monde de ces butineuses, d'un intérêt capital pour la survie de tout un écosystème, ont été passées en revue, des pesticides aux affections parasitaires (varroa) ou virales, en passant par les prédateurs (frelon asiatique) ou encore l'impact des activités humaines (transhumances apicoles). C'est avéré, il n'y a pas une seule cause à la disparition des abeilles mais bien plusieurs, et ces facteurs de déclenchement du « syndrome de disparition des colonies » (CCD pour Colony Collaps Disorder) varient selon la situation d'une zone du globe à l'autre. Les chercheurs progressent donc aujourd'hui sur les causes de la disparition des abeilles que l'on pourrait attribuer à des associations de facteurs facilitant potentiellement leur mortalité, selon un effet « cocktail ». D'après l'étude américaine publiée le 2 novembre 2011, un antibiotique – l'oxytétracycline – associé avec des acaricides utilisés dans les ruches pour protéger les abeilles du varroa, augmente leur fragilité et leur sensibilité à certains résidus de pesticides ou produits de traitement vétérinaire présents dans les ruches..... la suite sur le site de la France Agricole : http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/mortalite-des-abeilles-le-cocktail-antibiotiques-pesticides-incrimine-aux-usa-49862.html l'étude originale en anglais : http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0026796 |
Rapport de l'EFSA sur les résidus alimentaires de pesticides
Par L'assos' Bêche à Melle le dimanche, 13 novembre 2011, 22:56 - Les articles qui nous intéressent
L’EFSA
vient de publier son nouveau rapport annuel sur la présence de
pesticides dans les aliments, basé sur des données de 2009. Ce rapport
est construit à partir des rapports fournis par les États membres.
Bio-non bio : Comme le format très détaillé du rapport de l’EFSA le
permet dorénavant il a semblé intéressant à Générations Futures de
présenter les chiffres concernant les aliments issus de l’agriculture
biologiques indépendamment de ceux concernant les aliments issus de
l’agriculture intensive.
Une bonne nouvelle. Les contaminations de fruits et légumes bio sont
extrêmement rares : seuls 2% des échantillons bios analysés par la
France contenaient des traces de pesticides, sans que jamais les Limites
Maximales en Résidus ne soient dépassées (ces rares traces peuvent être
dues à des contaminations croisées ou à des pratiques inadaptées). Les
contrôles sévères pratiqués en agriculture bio portent donc leurs
fruits. En comparaison, ce sont 37.74% des fruits et légumes issus de
l’agriculture intensive analysés en 2009 qui contenaient des résidus de
pesticides (chiffre stable par rapport à celui de 38.1% de 2008), dont
plus de 3.1% à des quantités supérieurs aux LMR (3.8% en 2008) ! En
moyenne, les consommateurs ont donc plus de 18 fois plus de risque de
trouver un résidu de pesticide dans un aliment issus de l’agriculture
intensive que dans un aliment bio !
la suite sur :
http://generations-futures.blogspot.com/2011/11/residus-de-pesticides-dans-les-aliments.html
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